Une ville qui à des difficultés de se relever des années Covid
Un week-end difficile émotionnellement. Saint-Louis, patrimoine de l’UNESCO, est en très mauvais état :
D’un côté, les problèmes liés à la pêche, qui devient de plus en plus difficile, le poisson manque, il est souvent pêché par d’immenses chalutiers loin des côtes.
L’avancée de la mer : les villages des pêcheurs se trouvent sur l’île de Barbarie, grignoté par la mer. Certains villageois ont déjà du quitter le village pour aller dans un quartier neuf construit pour eux.
Beaucoup de jeunes prennent la mer pour aller sur des îles espagnoles, beaucoup de pirogues n’y arrivent jamais.
Puis s’y rajoute la Covid, la grande dépendance du tourisme et guère d’aide de l’état.
Premier avertissement : Dans l’auberge que j’aime pour sa situation géographique, son ambiance et sa bonne cuisine, j’avais réservé un case, on me donna une chambre à la place, pour le même prix, en me disant au téléphone que le jardin était réservé.
En arrivant, je me suis bien aperçu que les cases et même l’ensemble, était en mauvais état.
Puis l’agréable salle à manger au deuxième étage avec vue, d’un côté sur le fleuve Sénégal, l’autre sur la mer, en ruine.
Les propriétaires travaillent autre part, la cuisinière a ouvert une échoppe pas très loin ou elle fait de la cuisine pour des gens du quartier…
Ndar Nord, centre touristique : des boutiques fermées, des hôtels fermés, des bâtiments qui tombent en ruine, très peu de touristes. Des enfants qui ne demandent plus de l’argent mais à manger.
Le bâtiment datant de l’époque coloniale et qui abritait le Consulat de la Belgique est en train d’être restauré « à l’identique »
Ce qui est toujours clinquant : La cathédrale rénovée il y a quelques années, la grande mosquée et le bâtiment de la sucrerie sénégalaise, à gauche
Ndar Sud, le quartier un peu plus « bobo » semble plus épargné.
Lumière du soir côté Langue de Barbarie
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