Peinture 2017 – la toute première

La première fois pour moi au Sénégal, la première fois un atelier peinture pour les enfants.
Matériellement, autant par rapport au budget nécessaire que par rapport au locaux, faire de la peinture à l’école ADE est impossible pour les enseignants.
Comme il n’y a pas de local en surplus, j’ai du me contenter de la terrasse, en pleine période de Harmattan, le sable qui vole, parfois les soucoupes plein de gouache aussi. Un vieux panneaux posé sur des tables bancales, le tout bloqué au mieux, les feuilles scotchées. Un peu compliqué de faire sécher les peintures dans ces conditions sans perdre trop de temps…oui, la relation au temps…
« Vous, vous avez des montres – nous, on a le temps »  m’a-t-on dit

Oui, le temps, le temps que prend l’intendance dont on n’a pas l’habitude dans une classe européenne : il faut scotcher les feuilles, les faire sécher… les petits qui n’ont pas l’habitude mettent parfois des pâtés, laver les soucoupes de peintures, les pinceaux…dans une école qui ne dispose que d’un seul robinet, dans une ville où l’eau est souvent coupé.

Compte tenu du temps disponible, tous les enfants de l’école n’ont pas pu faire de la peinture. Je me suis essentiellement occupée des préscolaires.
Chaque groupe a pu faire une première expérience sur une bande commune, puis une deuxième séance sur une feuille individuelle. Les tout petits (2-3ans) avec des bouchons de liège, les plus grands avec des pinceaux.

Malheureusement, les autres classes n’ont pu envoyer qu’un groupe pour un panneau commun, à afficher dans leur classe.

Ici, de nouveau, je pouvais admirer la façon de faire un travail en commun, le souci de rendre plus joli l’ensemble sans vouloir se mettre personnellement en avant.

 

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